top of page

Adela Andea - Lux Aeterna

 

Résidence du 30 novembre au 17 décembre 2015
Exposition du 17 décembre 2015 au 15 février 2016 - Vitrine 7 place du Parlement, Bordeaux

Objet de représentations symboliques fortes dans l’histoire de l’art, la richesse des valeurs qui sont culturellement attachées à la lumière est sans doute due à sa capacité de rendre le monde visible. De Fontana à Munari, de l’art cinétique à Flavin et à Turrell, la lumière – naturelle ou artificielle – est devenue depuis les années 1950 le matériau privilégié de très nombreuses pratiques artistiques contemporaines liées aux questions de la perception.

 

Avec la multiplication des écrans dans notre quotidien, la lumière est aujourd’hui un matériau visuel de transmission inhérent aux nouvelles technologies de communication. Elle véhicule de l’information et du sens. Partant de ce constat, Adela Andea en propose une interprétation dans laquelle elle explore la relation existant entre Nature et progrès technologique, en questionnant l’équilibre fragile entre ces deux entités.

 

Son travail sculptural repose sur l’assemblage cohérent de matériaux synthétiques issus des productions  de masse, de lumière et de couleurs, grâce auquel elle recrée la beauté de paysages naturels.

Le titre de l’installation Lux Aeterna fait référence à un phénomène présent sur certaines surfaces situées aux extrémités polaires de la Lune et qui sont perpétuellement exposées à la lumière solaire. Cette source d’énergie lumineuse renouvelable à l’infini fut utilisée pour recharger les équipements lors des explorations spatiales des années 1970.

 

Gaines électriques, câbles de raccordement, composants plastiques de tous genres… Adela Andea manipule et associe chacun de ces éléments pour former une construction systémique qui confère une dimension organique à cet environnement artificiel. Un écosystème composé de plastique et de lumière qui fait de nous les explorateurs d’un univers sensoriel au chromatisme intense né d’une création ex nihilo. Une expérience immersive dans l’œuvre qui rapelle les environnements esthétiques d’Allan Kaprow, ou encore l’approche abstraite et picturale de l’utilisation du néon chez Keith Sonnier.

 

A l’image d’un puissant siphon marin, ces gyres de matériaux hétéroclites agissent comme des vortex qui attireraient les résidus de notre société de (sur)consommation, interrogeant la durabilité des sociétés humaines, ainsi que notre relation au monde et aux objets, et ce qu’il en restera...

 

***

Adela Andea est née en 1976, à Timisoara dans l’est de la Roumanie et vit à Houston, au Texas. Elle a vécu sous l’oppression du régime communiste de Nicolae Ceausescu et fut témoin de la révolution roumaine de 1989 qui aboutit à la chute du régime totalitaire Roumain.


Elle a débuté sa carrière artistique à l’adolescence avec l’obtention en 1994 de la médaille d’argent de  la compétition internationale de Shankar à New Delhi, en Inde. Adela a fréquenté la Faculté de droit en Roumanie en 2009, puis est diplômée Major de promotion du programme de peinture de l’Université de Houston et poursuit ses études supérieures dans les nouveaux médias, l’histoire de l’art et l’art du leadership à l’Université de North au Texas.

Après s’être installée aux Etats-Unis en 1999, elle a participé à de nombreuses expositions en Californie, en Pennsylvanie, à New York, en Floride et au Texas. Son travail a été exposé à la première foire d’art contemporain de Houston, au Musée MADI et à la prestigieuse Foire d'art contemporain Art Miami.
En 2011, elle a présenté une exposition personnelle à la Anya Tish Gallery à Houston, ainsi qu’à la Cris Worley Fine Arts in Dallas.

Adela Andea est représentée par trois galeries :  la Anya Tish Gallery à Houston, la Westwood Gallery à New York et la Cris Worley Fine Arts à Dallas.

 

 

Cette exposition reçoit le soutien du Fonds d'aide à la création de la ville de Bordeaux

 

bottom of page